Publié le 15 juin 2015
Route 08 Omaha Beach puis St Vaast La Hougue
Donc le 13 juin samedi, aprés la leçon de pilotage matinale, sieste près de la plage avec une douche froide géante versée par l’orage qui passe. Essorage, séchage rien n’y fait tout reste trempé, et froid. Le soir Fanch m’ouvre la porte salvatrice de la Pilotine encore chaude où je passe une bonne nuit. Vers 6h00 rangement et départ à 7h00 pour l’Ouest. Je passe Courseulles vers 9h00 puis Arromanches, arrêt photo et recueillement vu côté mer du débarquement.
Puis Port en Bessin, ensuite plage puis falaises vent debout molissant.Typique scénario comme Criel. Demi-tour jusqu’à une belle plage de sable et vent de plus en plus faible. Oui, c’est bien Omaha Beach où j’ai beaché ce 13 Juin.
Mais beacher marée montante n’est pas judicieux car il faut attendre l’étale de marée haute, plus le début de la descente en fonction de l’heure de départ souhaitée. Plein de touristes passent, certains prennent des photos. Une fête se prépare juste à côté.
21h00, enfin le Dart se pose, double lyophilisé et je me couche sur le trampoline, le ressac s’éloigne seul un fond de musique me « bercé ». Les joyeux fêtards chantent sur la plage pour une belle nuit blanche. Réveil vers 5h30, debout à 6h00, pas de vent du tout.
Les météos donnent 2 Beaufort SO le matin et bascule à droite N 3 Beaufort rafale 4 l’après-midi. Invasion des fêtards voulant faire un tour en catamaran. Dissuasion technique, ils se contentent de photos et de chansons de marins. C’était pour fêter un anniversaire. Vers 9h00 ils m’aident à mettre à l’eau, un petit coup de moteur pour m’éloigner de la plage, un très légèr souffle me pousse à l’Ouest. A nouveau les falaises au milieu des pêcheurs puis je dérive au gré du courant et du peu de vent qui se cale entre 240 et 300. Je fais des bords à 130 degré pas très performant. Midi je reste à gauche pas très loin de Grandcamp, l’option rester près de la côte est rassurante avec ce peu de vent. 13h00 j’attrape un peu d’air qui m’emmène au 300 direct vers St Vaast, une petite chance d’y arriver ! Je reste sur ce cap, le courant me pousse à droite semble-t-il. J’approche puis dépasse les Îles St Marcouf, il doit être 14H00, la porte du sas de St Vaast la Hougue ferme vers 22h00, cela devrait être suffisant pour y arriver. Arrêt total du vent. Des oiseaux plongent à une vitesse folle, ailes repliées, avec un grand plouf, impressionnant. Inquiétude sur la fiabilité des prévisions météo, espérant que ce calme annonce la bascule au Nord. Enfin de légères frisettes se dessine sur l’eau le vent du Nord se met en place et commence à forcir, Ouf! St Marcouf s’éloigne.
Petit largue, 6-7 noeuds, dans une bonne heure je serai à St Vaast.
Une heure de plaisir sur une mer plate au largue. Téléphone à la capitainerie, ouverture à 19h00, près de 3 heures d’attente. J’affalle, m’arime au quai et entame une sieste bien méritée. 19h00, ouverture, arrimage au ponton E, dîner rapide, Pierre et François m’accostent au vu de mon blouson estampillé D’art.
Ce sont deux Dartistes de St Vaast la Hougue qui me questionnement sur mon périple, avec un brin d’admiration semble-t-il et me souhaitent bon courage. Dodo à l’hôtel et blog bien sûr.
Au revoir St Vaast
Ils sont super tes articles quotidiens Papa !!!
Vivement que tu te mettes a en faire deux par jours !!
Un le matin pour nous faire rêver et démarrer la journée avec la fritte , et l’autre pour nous faire dormir dans des rêves de bateaux tout les soirs 😉
Jubilatoire ton début de retraite !! N’est il pas ??
Louis,
Es-tu sûr de ne pas avoir retrouvé un fils entre Pierre et François à St Vaast la Hougue ?La ressemblance est frappante.
Bizzzzzzz
De moins en moins d’embrouilles et de plus en plus de plaisir. C’est tout bon Louis !