Publié le 16 novembre 2019
Descendre le Douro en Dart18 – J0 jusqu’à l’écluse de Pocinho’s
J0 Jour du départ, tout est prêt et le soleil et ciel bleu aussi. Une dernière bière avant de partir et le sourire des sympathiques hôtelières.
Mise à l’eau sans problème, juste le temps d’arrimer la mise l’eau sur Ramses18.
Jacques part devant à l’Est avec un petit vent d’ouest, juste pour voir l’Espagne et essayer le moteur. Tout va bien, maintenant cap à l’ouest, çà y est, on est parti dans un paysage magnifique.
Premier pont sous la N221, çà semble passer largement mais évaluer la hauteur est bien difficile quand on s’approche du pont. D’accord, ici il y a largement la hauteur pour passer sans problème au milieu de l’arche.
On descend les premiers km au prés en louvoyant sur le Douro assez large ici avec le vent d’ouest dans le nez, les virements s’enchainent, les nuages arrivent et le vent monte. Maintenant ce n’est plus les troupeaux de vaches de la Pampa, avec les grands taureaux noir qui vous regarde d’un œil virile, non, maintenant il y a des moutons sur le Douro, oui plein de moutons, et en plus il y a du clapot. Il y a aussi un système de risées assez surprenantes, elles sont toutes refusantes sauf une de temps en temps, et plouf, je vois 100 m devant moi Jacques qui chavire et chapeaute « tranquillement », j’affale rapidement et rejoint au moteur Jacques qui est drossé sur les rochers et les arbres de la berges. Je le sort de la berge et l’aide à ressaler en tirant un bout fixé sur sa poutre avant et en faisant attention qu’il ne dessale pas à nouveau en tombant sur moi. Ouf ! Ça aurait pu être pire, et surtout il n’y a pas eut de bateau de touriste nous croisant ici à ce moment là. Bilan: bye bye la VHF qui n’était pas attachée et un sac mal fermé = vêtements mouillés.
Finalement on arrive à Pocinho vers 20:00 après 30 km, vent dans le nez.
On accoste sur un ponton un peu en amont de l’écluse. Jacques, stratège et fin gourmet avait repéré sur Google-Earth deux restaurants à Pocinho en aval de l’écluse. Nous quittons le ponton et marchons un bon km pour arriver au village de Pocinho. Les deux restaurants sont hélas fermé. Je lui propose du massepain et mes traditionnels petits Lu. Finalement, prés de la gare, un taxi nous propose un restaurant à Fos do Tua et il « s’arrangera » pour le retour. La faim nous tiraillant, nous acceptons le 9 euro pour aller au restaurant de son copain. Diner royal et très copieux.
Et voilà, on finit la dernière bière, le copain restaurateur appelle son copain taxi qui nous ramène jusqu’au ponton et nous éclaire avec ses phares pour qu’on ne rate pas le ponton. Il reste à faire le « lit » sur le trampoline sous la GV. Il est 22h local, soit 23h en France.
Quoi ? Dormir sur un trampoline ce n’est pas compliqué, c’est comme faire un nid, il faut choisir l’endroit où on va s’allonger, mettre la GV par dessus et fermer les yeux, il faut aussi fermer la frontale car les moucherons arrivent.
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