Publié le 17 juin 2015
Route 11 Granville et 12 Cancale Port Mer
En avant avant seconde, le parcour du jour, près de 50 milles nautiques.
À suivre bien sûr.
Départ vers 10h30 aidé par le spécialiste du tracteur local du club. Un écart pour éviter Flamanville et cap au Sud tout simplement, courant contre et bon vent d’Ouest pour qui va au Sud. Granville apparaît comme atteignable si le courant s’inverse ou style vent monte bien. Carteret est passé en deux heures. Le courant s’est inversé tardivement mais le vent est bien monté. Le phare du Senequet apparaît au loin et, au fur et à mesure que l’on s’approche, des barres de récifs apparaissent avant la Pointe d’Agon. Écart à l’Ouest pour éviter tout çà et passer les balises bien comme il faut. Reprise de la route vers Granville. Plus loin je devine des vagues persistantes sur un rocher affleurant, coup de lof pour éviter ce rocher que tous les locaux connaissent bien, les autres ils doivent lire les cartes car rien n’indique ce danger. Puis Granville se dessine au loin et s’approche. Arrivée au port Granville Hérel ou un grand écran d’affichage indique le tirant d’eau au dessus du seuil d’entrée. Je passe enfin, vais à couple du bateau école, vais voir à la capitainerie Dany qui connaît tout du port et de Granville, une vrai agence de tourisme. Et comme ça je rencontre Eric Perotin, patron/commandant de la Granvilaise, une Bisquine d’époque. Il part demain matin avec des clients et avec la Cancalaise, autre Bisquine, et on se donne rendez-vous pour ce départ.
Bon couscous, bonne nuit, bon bain chaud et je m’apprête pour le départ. Un coup de vent passe et me coince, GV hissée, entre deux voiliers. Je demande assistance à la capitainerie plaisance qui vient m’aider à sortir de ce problème et je sors du port. Je vois les deux Bisquines au loin et pense les rattraper au près avec ce bon vent d’Ouest assez fort. Hé bien non, mes 6-7 noeuds ne suffisent pas à les rattraper et je les vois disparaître au loin. Tant pis pour les photos. Je poursuit au près, le vent monte et forcit.les vagues se creusent, vent contre courant, pas bon. Au bout de deux heures Rock’nRoll je m’arrête faire le point, les creux dépassent 1,5 mètre, les vagues déferlent de plus en plus. J’appelle le sémaphore sur le canal 10: 17 noeuds établi, 19 en rafales au 300. C’est pourtant supportable, mais les vagues sont trop cassantes et courtes. Quand il faut sortir les fesses sur le rebord de la coque pour ne pas glisser sur le trampoline, il ne faut persévérer. Je laisse deux messages à P&O et abat en grand pour passer le phare de Herpin.
Après je l’enroule et le Rock’nRoll devient très subitement un slow calme et paisible. Un gros Zodiac, plein d’enfants en initiation mer, m’indique la direction d’un port, j’y vais donc. J’arrive sur une plage magnifique, bien protégée des vents d’Ouest. La mer est en fin de jusant.
J’atterri devant le Club Nautique de Cancale accueillis par Morgane et Gaél (celui du zodiac plein d’enfants) et l’équipe du Club. Je me présente et présente surtout le projet Tour de France Catamaran.
A demain, une belle nuit devant une belle plage.
Super Louis…y a pas à dire quand tu vides les coques…cela va plus vite…!!!! Tu nous donneras les détails dans quelques jours. Et s’il te plait, avec des photos du bateau et le Mont Saint Michel en fond d’écran pour la collection de l’Afidart. Tu dois etre un peu crevé quand même…récupère bien …et n’oublie pas la biafine.. Fais de beaux rêves…
Salut Ramses,
Le Havre est bien loin maintenant et je vois que tes moyennes augmentent de manière vertigineuse! Bravo!
Prend bien soin de toi et de ta monture.
A bientôt dans le golfe