Publié le 12 juin 2015
Route 07 Ouistreham, comme dans un rêve.
Donc, recroquevillé en sèche sous la GV, je compte les secondes après chaque éclair, trois, quatre, cinq….. Ça va ils sont assez loin, le tonnerre semble bien proche pourtant. La pluie augmente et tambourine de plus en plus fort sur la GV. Je commence à m’assoupir un peu, prêt à n’importe quel rêve. J’entends une petite voix, la petite voix m’appelle, m’appelle encore et encore. Mais ce n’est pas dans un rêve, il y a bien une vraie voix qui m’appelle, je soulève la GV,
Fanch est sur le ponton sous la pluie m’invitant à dormir chez lui. J’accepte de bon coeur. Bonsoir toute la famille, Geneviève, Eric, Nina, une bouteille de rosé et on se raconte nos vies. Fanch a navigué partout, commandé, piloté toute sa vie et connait toutes les passes et tous les cailloux. Je l’écoute plein d’admiration, Fanch a commandé pendant des années le Bel Espoir du Père Michel Jaouen. Une grande leçon d’humanité. Minuit approche, on va se coucher, réveil prévu à 7h00 pour partir vers 8h00.
Debout, un café tartine, mille merci pour votre aide et je vais au port, pétole (= pas de vent du tout)! Attendre le vent sur le ponton. Bonjour, Pascal, Ramses Louis bonjour, on s’est téléphoné hier de la part de Laurent. Invitation à monter, je monte sur la Pilotine. On va piloter un bateau de la Marine Nationale en approche qui vient pour les fêtes de la Mer. Avec Nicolas au poste de pilotage.
Il dépose Pascal sur la coupée du bâtiment militaire puis s’écarte.
Nicolas me passe la barre. Non, je ne rêve pas, je barre la Pilotine.
On fait un grand tour, gaz à fond, ça pousse très très fort 21 noeuds.
Vidéo, à venir même si de travers…..
Puis rentrée au ponton d’amarrage. Visite des moteurs 2 fois 400 chevaux.
Le catamaran m’attend tranquillement.
Toujours dans la pétole.
Rendez-vous à La Marine, le tabac,bar, fdj,restaurant où j’ai écrit le blog d’hier. Tout le monde est là, Fanch, Pascal, Nicolas et un collègue lamaneur. Un petit café, et toutes nos histoires de navigations et comment passer Barfleur et Blanchard au raz des cailloux à caresser de la main gauche, et aussi comment aller à Chausey, et comment le PSMer. Je reste seul à La Marine, déjeuner et toujours blogant dans mon refuge préféré. C’était vraiment comme dans un magnifique rêve.
Retour à la réalité, après une promenade vers la plage près du casino, j’ai pris un bel orage et suis tout trempé, il est 17h00, à peine de quoi sécher avant de rentrer dans la sèche. Et toujours pas de vent.
j’ai éclaté de rire franc et joyeux en te voyant à la barre de la bête à moteurss on dirait un père Noel en vacances chez Neptune ; tes dernières journées semblent avoir vraiment embrayé « aventure et action » comme tu l’espérais. Et les rencontres aussi variées qu’enrichissantes ! Tu vas peut être réussir à me faire envie … mais pas sous l’orage, tous les motards qui nous liront te le confirmeront ! Bise
M4 (le chiffre est fonction de ? un verre de Poujeau en jeu)